Niépce correspondance et papiers

632 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS terprete auprès des uns et des autres. Il parait que l’hiver a été chez nous comme ici extre- mement rigoureux ; il faut esperer que le printems nous fera oublier les frimats qui ont regné aussi longtems ; et que les blés qui ont souffert des froids et des rongeurs se referont avec la belle saison ; esperons quelle sera aussi favorable à nos travaux et que nous pour- rons enfin ; realiser l’espoir que nous avions il y a quatre ans en nous separant 1 ; de faire quelque chose dutile pour la société et pour nous ; combien ce tems, nous a causé de pri- vations ! Mais aussi que de douceur et de satisfac ( tion ) il nous accordera si le succès cou- ronne nos travaux c’est ce qui doit nous dedommager et nous encourager, dans la carriere que nous avons l’un et l’autre embrassée. Je finis faute despace mes chers amis en vous renouvelant lassurance des sentimens les plus sinceres et les plus affectueux que je vous ai vouës pour la vie. [E.m. p. 1] Je te prie de trouver bon que jecrive ma lettre sur deux feuilles separées ; mais comme il etait trop tard lorsque le lai commencée pour me procurer d’autre papier et que demain le matin je serai avec l’ouvrier pour toute la journée ; j’ai préféré ne pas diffe- rer le plaisir de m’entretenir avec toi ; plutôt [et] que de mexposer à manquer le courrier, en voulant m’en procurer d’autre. [E.m. p. 3] Mes respects et complimens à toutes les personnes de notre connaissance, le bon jour à tous nos gens ; sans oublier, les fidelles gardiens. Mes hôtes chez lesquels je me trouve toujours fort bien me prient de les rappeller à votre bon souvenir 2 . France A Monsieur Monsieur Niepce Proprietaire Ruë de l’Oratoire A Chalon s. Saône France [N.s.m.] .Répondu le 26 mars 1820. Mis à la poste le lundi. idem./. 3 346 Lettre (M.N.N.) 4 Hammersmith, 4 avril 1820. Claude à Nicéphore. Hammersmith le 4. mars (avril) 1820 5 . Mon cher ami J’ai eu le plaisir de recevoir ta bien interéssante lettre du 6 6 hier soir, et je mempresse 1. Les deux frères s’étaient quittés début mars 1816 (v. 242). 2. Ne voir ici qu’une simple formule de politesse ; Nicéphore ne connaissait évidemment pas les Piper-Barges- Builder. 3. De la main de Nicéphore. Document inconnu. 4. Fouque n’en avait cité que quelques lignes (V.F. p. 105). Louis Gallas en a publié deux extraits (L.G.14). 5. Vingt-cinquième anniversaire d’Isidore. 6. Pour 26 de toute évidence. Document inconnu. 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie

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