Niépce correspondance et papiers

650 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS d’ailleurs ils pourraient bien ne point m’accorder. Cette position n’est rien moins que tran- quillisante ; et si je n’en suis pas sorti plus tôt, ce n’est certes pas de ma faute. L’emprunt qui se négocie à Lyon n’est toujours pas terminé 1 . On exige une inscription générale sur nos biens : je n’ai pas voulu qu’elle primât [...] sur ceux de mon frère qui n’intervient dans cet emprunt, que par pure obligeance pour moi. J’ai chargé le notaire de mon cousin S t . Victor 2 de s’adresser à nos premiers prêteurs 3 qui peut être, se montreront moins intraitables, et j’attends sa réponse d’un moment à l’autre. Quant aux six mille francs dont vous avez parlé à mon fils, et que l’on prêterait à un taux modéré, moyennant hypo- thèque ; malgré tout mon désir d’accepter cette proposition, vous sentez que je ne puis prendre aucun parti là-dessus avant de savoir à quoi m’en tenir sur notre négociation de Lyon. Je me réserve d’ailleurs, le plaisir de recourir à vous pour cet objet, si le cas l’exige. Mais une chose qui serait dans ce moment d’un véritable intérêt pour moi, en faveur de laquelle j’ose réclamer encore, cher cousin, votre complaisance accoutumée, dussé-je même paraître indiscret, ce serait que vous voulussiez bien vous assurer si l’on peut emprunter à Dijon ; et dans ce cas, quelle condition les prêteurs exigeraient. J’aurai ainsi la faculté d’opter, et il est assez probable que ce ne serait pas en faveur de Messieurs les Lyonnais 4 . J’ai la ferme confiance que notre entreprise de Londres nous tirera de ce mau- vais pas, mais j’aime mieux en sortir plus tôt que plus tard ; et c’est pour cela que je sol- licite votre utile et prompte intervention. J’ai reçu une lettre de mon cousin de Ternant. Je lui réponds par ce même courrier 5 . Adieu, mon cher cousin ! Embrassez bien pour nous la chère cousine, et agréez la double expression de notre gratitude ainsi que de notre inviolable attachement. Isidore me prie de vous offrir à l’un et à l’autre l’hommage de ses tendres et respectueux sentiments. ://: J.N. Niépce Voir au supplément du Constituant à la feuille du 21 mars M. Courtay [filateur de S t . Quentin] a inventé un moteur universel sans chevaux ni feu ni eau seulement à l’aide d’un enfant de 12 ans fait mouvoir 4 [...] et un [...] en attendant mieux. Prix 3.000 F. entretien annuel 30 F A Monsieur, Monsieur de Curley, percepteur des contributions à Nuits à Nuits Côte d’Or 1. Envisagé "jusqu'à concurrence de 30.000 f" (v. 361), cet emprunt sera fragmenté ; 13.000 F seront trouvés à Lyon (v. 363). 2. Granjon. 3. Vraisemblablement MM. Durand et Desvignes. 4. Néanmoins Nicéphore sera bien aise de les trouver (v. 363). 5. Ces deux documents sont inconnus. 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie