Niépce correspondance et papiers
652 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Monsieur le Duc, recevoir ma demission, et les regrets que j’éprouve, en quittant un corps, dans lequel j’ai servi pendant sept ans. Dans la position forcée, dans laquelle je me trouve, j’ose esperer Monsieur le Duc, que vous voudrez bien prendre ma demande en considération ; j’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect, Monsieur le Duc, votre très-humble, et très obéissant serviteur I re . Niépce Châlon s. S. le 29 mars 1821 1 356 Lettre (Coll. Sarosh). Inédit Saint-Loup-de-Varennes, 30 mars 1821. Nicéphore à Alexandre-Anne Du Bard de Curley. Au Gras, le 30 mars 1821 .Mon cher cousin, .Je m’empresse de vous faire part d’un incident qui, bien qu’heureux pour nous, de toute maniere, nous peine cependant beaucoup en cequ’il derange l’agréable projet qu’avait formé Isidore d’accompagner la chère cousine 2 à [...] 3 . Nous venons de le déterminer à quit- ter les gardes. Il écrit et j’écris [moi meme par ce courrier], au lieutenant-major de sa com- pagnie pour le prier de présenter et de faire agréer sa démission à M r . le Duc d’Havré 4 . Deux raisons de la plus grande importance, que j’aurai le plaisir de vous expliquer dans un autre moment mais que vous pressentirez sans doute, mon cher cousin, nous ont mis dans le cas de prendre cette détermination 5 . Nous regrettons beaucoup, je le répète, qu’elle s’op- pose à l’arrangement projetté ; mais vous nous êtes trop sincèrement attachés pour ne pas nous excuser en faveur des circonstances sous l’empire desquelles nous nous trouvons pla- cés dans ce moment. .Toujours de bonnes nouvelles de Londres. J’ai fait passer à mon frère deux mille francs qu’il recevra, je l’espère, avant ma réponse du 25 6 à sa bonne lettre du 16 de ce mois 7 . Cette mesure préviendra la suspension de ses travaux qu’il veut poursuivre avec la plus grande activité, et me mettra en même tems à portée de lui procurer les deux autres 1. Le courrier du baron de Jassaud étant parti de Versailles quarante huit heures plus tôt, mais en « service pressé » (v. 354) ; il est vraisemblable que cette lettre en soit la réponse. 2. La femme de Curley, Adélaïde Philippine d’Anthès de Blotzheim. 3. Illisible sur la photocopie (trop faible de ton) qui nous a été adressée d’Angleterre. 4. Le courrier d’Isidore n’est autre que celui qui, par bienséance, a été adressé au duc d’Havré la veille (v. 355). Celui de Nicéphore nous est inconnu. 5. Le mystère reste entier. Rappelons que jusqu’à cette époque Nicéphore engageait plutôt Isidore à pour- suivre son service (v. 274, 284, 300, 334). 6. Lettre inconnue. 7. V. 352. 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie
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