Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 653 mille francs dont il pourra avoir besoin 1 . .Adieu, mon cher cousin ; embrassez bien tendrement pour nous la chère cousine, en la priant d’agréer l’expression de nos sincères regrèts ; et recevez l’assurance des sentimens les plus affectueux que nous vous avons voués à jamais. ://: J.N. Niépce .P.S. Mon fils me prie de vous presenter ainsi qu’à la chère cousine, l’hommage de ses tendres et respectueux sentimens. .Veuillez ne pas nous oublier auprès de mon cher cousin de Ternant. 357 Lettre (M.N.N.) 2 Hammersmith, 6 avril 1821. Claude à Nicéphore. Hammersmith le 6. avril 1821. Mon cher ami J’ai été privé du plaisir de repondre par le dernier courier à ta très chere lettre du 25. mars 3 ; parce que je desirais m’informer auparavant de MM. Rougemont et Behrend, banquiers aux quels les correspondants de MM. Coste m’avaient adressé pour le crédit quils m’avaient ouvert à Londres ; afin de pouvoir t’annoncer si les fonds que tu as eu la bonté de remettre à MM. Coste pere et fils ; leur étoient parvenus, j’écrivis en consequen- ce le lendemain de la reception de ta lettre mon cher ami, et ces Messieurs m’ont repondu que les 2,000 f . en question n’étaient point encore et qu’ils m’en donneraient avis des qu’ils les auraient reçus ; je regrette infiniment mon cher ami que les soins et les peines que tu as bien voulu prendre ainsi que ton cher fils et dont je vous prie d’agreer ma sincere et vive reconnaissance n’ayent pas été secondés par l’envoi direct qu’on t’avait promis ◊ je t’aurais bien de l’obligation mon cher ami de passer chez MM. Coste pour t’informer de la cause de ce retard ; qui je presume ( ne ) provient pas de ces Messieurs ; mais vraisemblablement de leur correspondants de Paris 4 et je desirerais que MM. Coste eussent la bonte d’ecrire en consequence directement a MM. Rougemont et Behrend, à cet egard et quils voulussent bien assurer ces MM. de la confiance qu’il peuvent avoir drelativement à ma moralité et mon exacte probité ; ce que n’ont surement point fait leurs correspondants de Paris si jen juge par l’accueil // que j’ai reçu de tous les banquiers aux quels ils m’ont adressé cequi m’a beaucoup affécté et cequi est de la derniere injustice puisque nous jouïssons dans notre pays, et j’ose dire aupres ( dans lesprit ) de tous ceux qui ont été dans le cas de nous connaitre, de lestime de tous les honnêtes gens par la delicatesse de nos sentimens et la pro- bité la plus integre ; ceux qui oseraient dire le contraire seraient d’infâmes calomniateurs. J’espère que MM. Coste voudront nous rendre la justice que nous meritons l’un et l’autre en ecrivant directement à MM. leur correspondants de Londres, et je te serai infiniment obligé mon cher ami de les en prier de ma part. J’espère cependant que ce retard ne sera 1. C’est Curley qui procurera ces deux sommes de deux mille francs (v. 353, 357). 2. A eux deux, Fouque et Gallas en ont donné trois extraits totalisant une douzaine de lignes (V.F. p. 181 et L.G.14 p. 3). 3. Inconnue. 4. Vassal et C ie . 356 1815 1824 1 8
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