Niépce correspondance et papiers

656 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 359 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Paris, 14 avril 1821. Le duc de Mortemart à Isidore. J’ai l’honneur de vous prevenir, Monsieur, que si votre intention est toujours de pos- tuler une place de [s t . cap e .] dans ma c ie . vous n’avez pas de tems a perdre pour m’envoyer vos etats de service un bon certificat de votre cap e . et son consentement à votre passage et avancement. Votre tres-humble serviteur Le duc de Mortemart Paris ce 14 avril 1821. 360 Lettre (M.N.N.) 1 Hammersmith, 24 avril 1821. Claude à Nicéphore. Hammersmith le 24 avril 1821. Mon cher ami Recois je te prie mes empressés remercimens, pour toutes les peines que tu as bien voulú prendre, relativement à l’envoi des deux mille francs que tu as eu la bonté de m’adresser ; je les ai reçús, peu de jours après ma derniere lettre 2 , non pas en argent, mais en billets de la banque de Londres, d’après la lettre de credit de MM. Vassal correspondants de MM. Coste ; cequi est beaucoup plus simple ; et je te serai bien obligé mon cher ami ainsi que tu as l’intention de suivre la même voie pour les deux autres mille francs en question lorsque jen aurais besoin 3 ; je presume que MM. Vassal auront mandé à MM. Coste qu’ils ont reçú ma lettre dans laquelle je leur annonçais que j’avais reçú de MM. Rougemont et Beherend, les 2000f. et que je leur en avais donné quittance ; je te suis très obligé mon cher ami d’avoir prié ces Messieurs de me recommander auprès de leurs correspondants de Londres, ce n’est pas d’eux principalement dont l’accueil n’était point tel que d’honnêtes gens comme nous j’ose le dire sont en droit d’attendre, mais generalement, celui des autres banquiers aux quels MM. Vassal m’ont adressé, ce qui m’a beaucoup affecté et dont le blâme doit retomber sur ceux de Paris ; jespere quils auront reparré cette faute, pour ne pas dire cette injustice de leur part 4 , et je suis infiniment sensible à ceque tu veux bien me dire ainsi que ma chere sœur d’amical ◊ j’étais bien persuadé que vous voudriez bien mes chers amis partager la peine que j’ai eprouvée et j’avais differé par cette raison de vous la com- muniquer et parceque les demarches que vous êtes obligés de faire relativement aux penibles // circonstances de nos affaires, ne sont elles mêmes que trop desagrea ( bles ) et fatiguantes pour vous ; combien je les partage et avec quelle satisfac ( tion ) j’apprendrai quelles sont terminées et que vous pouvez mes chers amis ainsi que moi attendre l’avenir sans inquiétude ; parceque jespere graces à la divine providence que nous serons assez heu- 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie 1. Fouque en a publié une dizaine de lignes (V.F. p. 106). 2. V. 357. 3. Ceci faisant suite à la demande que Claude avait faite à la fin du mois de février (v. 350). 4. Sous le coup d’une vive humiliation, il s’était déjà étendu sur cette affaire (v. 357).

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