Niépce correspondance et papiers
658 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS details interessants que tu veux bien me communiquer deviter de les circonstancier trop particulierement parceque, d’autres que moi pourraient peutêtre en profiter, cequi te serait très prejudiciable ; et surtout de ne pas ecrire sur la derniere page de tes lettres qui est visible à tous ceux qui les recoivent ◊ c’est un conseil de l’amitié vive qui munit à toi mon cher ami qui me le suggere à ton égard. Combien je suis flatté et reconnaissant de toutes les choses tendres et encourageantes que renferme ta derniere lettre du 15 1 . Je suis charmé que tu concoive aussi parfaitement l’avantage du principe dont je m’occupe, et j’ai actuellement comme tu as la bonté de me le dire à tête reposée et avec la plus vive satisfaction parceque je travaille avec l’espoir fondé de réussir, et c’est dans ce succès que repose nos plus douces esperances d’ameliorer notre sort et cest pour moi le plus heureux que je puisse souhaiter. Je finis faute d’espace en tembrassant de tout mon cœur mon cher ami ainsi que ma chere sœur et mon cher neveu ; mes respects et complimens à toutes les personnes de notre connaissance, le bon jour à tous nos gens, et mille caresses à la bande joyeuse. France A Monsieur Monsieur Niepce Proprietaire Ruë de l’Oratoire A Chalon s. Saône France [N.s.m.] .Répondu le 3 mai 1821. 2 361 Mandat (A.D.R. 3 E 9320 11/07/1821). Inédit Chalon-sur-Saône et Saint-Loup-de-Varennes, 26 avril 1821. Nicéphore et Agnès chargent Maître Granjon d’obtenir un nouveau prêt. Par devant M e . Charles Brunet & son collègue, notaires royaux à Chalon sur Saône, département de Saône et Loire, soussignés, Sont comparus M r . Joseph Nicéphore Niepce, propriétaire, demeurant au Gras, commune de S t . Loup, arrondissement de Chalon, & Madame Agnès Romero, son épouse, qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, Lesquels ont, par les présentes, fait & constitué leur mandataire général & spécial M r . Guy Suzanne Granjon notaire royal à Châlon y demeurant, Auquel ils donnent pouvoir conjointement & solidairement de, pour eux & en leur nom, emprunter de telles personnes que le procureur constitué jugera convenable jusqu’à concurrence de trente mille francs 3 ; fixer le taux des intérêts, le lieu et le mode de leur 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie 1. Inconnue. 2. De la main de Nicéphore. Document inconnu. 3. Nous l’avons dit, Granjon devant en définitive n’user de ce mandat qu’à hauteur de 13.000 francs, on est enclin à penser que grâce à Curley, Nicéphore venait tout juste de se « procurer » la plus grosse partie de la somme désirée.
RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==