Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 665 .La machine dont mon frère s’occupe, est d’un travail beaucoup plus considérable qu’il ne le croyait dans le principe. Elle est fort avancée, mais elle n’est point encore finie. Ce que je sais maintenant de positif sur sa nature, c’est qu’elle n’est pas une application des loix de l’hydraulique. Cequi est bien préférable de toute maniere, surtout pour les machines mobiles. Voici, en peu de mots, cequ’il me mande dans sa derniere lettre du 21 X bre . courant. 1 .«Les nouveaux subsides que tu m’as envoyés, sont arrivés bien à propos, et seront bien suffisans pour attendre au moins 2 mois. // J’espère que cette recette dépense nous vaudra une bonne recette. J’en ai acquis depuis longtems la démonstration mathématique ; ainsi Dieu merci, nous pouvons attendre le résultat avec confiance et persévérence. On verra que ma découverte est conforme aux loix de la mécanique, et que par conséquent elle n’était point une chimère. Lorsque tu écriras à nos chers cousins de Nuits, n’oublie pas de leur dire les choses les plus affectueuses de ma part». .Combien ne devons nous pas être empressés de voir réaliser les justes et flatteuses espérences qu’il a concues, puisqu’elles nous mettraient à même de nous acquitter enfin, envers vous, mon cher cousin, et de vous exprimer comme nous le désirions, toute notre gratitude ! J’espère que nos vœux seront exaucés, et je l’espere plus que jamais. .Agréez, je vous prie, de notre part à tous, et d’une maniere plus particuliere à l’occa- sion du nouvel an, l’assurance de nos vœux les plus sincères, et des tendres sentimens que nous vous avons voués pour la vie. .Veuillez être notre fidèle interprète auprès de la chère cousine, et ne pas nous oublier auprès de mon cousin de Ternant et de la chère Antoinette 2 . ://: J.N. Niépce P.S. .Je vous prie de vouloir bien m’adresser directement votre réponse, sans me la faire parvenir sous le couvert de Mr. Perrier 3 . ://: Monsieur, Monsieur de Curley, percepteur des contributions, à Nuits .à Nuits. .Côte-d’Or. 365 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Hammersmith, février 1822. Claude à Nicéphore. Hammersmith le [1 ier ] 4 fevrier 1822. Mon cher ami, J’ai été privé du plaisir de repondre à ta très chère et interessan ( te ) lettre du 22 j ier 5 1. Document inconnu. 2. La fille de Ternant. 3. De Chalon ? Trois Perrier au moins y résidaient à cette époque : un ébéniste, un cordonnier et un tailleur (A.M.C. 3H1/2). 4. Ou « 7 ièm ». La marque postale au départ est amputée de la date. 5. Inconnue. 364 1815 1824 1 8

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