Niépce correspondance et papiers
668 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS MM. les banquiers la derniere fois eurent l’air de trouver le dernier 1 , [...] 2 comme ne valant gueres la peine de se deranger ( mais je leur observai que cetait en attendant la rentrée de nos revenus ) . Mon costume aurait aussi [E.m.] grand besoin de s’amelliorer car il nest rien moins que brillant, et lextérieur ici comme partout fait beaucoup. Je regrette beaucoup mon cher ami de te donner de nou- velles peines mais tu me connais assez pour savoir combien je sais les apprecier, et que je ne m’en [prévaut] que lorsque notre interet commun l’exige. Je finis faute d’espace en vous embrassant mes chers amis de tout mon cœur en vous renouvelant l’assurance des tendres et invariables sentimens qui nous unissent pour la vie. Mes tendres embrassemens et com- plimens à mon cher neveu ; respects et complimens à toutes les personnes de notre connaissance le bonjour à tous nos gens bien des caresses à la bande joyeuse. France A Monsieur Monsieur Niepce Ruë de l’Oratoire à Chalon s. Saöne France [N.s.m.] .Répondu le 13 février 1822 3 . 366 Lettre (M.N.N.) 4 Hammersmith, 19 juillet 1822. Claude à Nicéphore. Hammersmith le 19. juillet 1822 5 . Mon cher ami J’ai été privé du plaisir de repondre par le dernier courrier à très chere et excellente lettre du 7. c ant parceque jai été obligé d’aller à Londres pour toucher, les trois autres mille francs qui restaient entre les mains de MM. Rougemont et Beherend, correspondants de MM. Vassal de Paris et de MM. Coste ; je les ai reçus hier 18. juillet ; et les trois mille pre- cedents mavaient été payés par MM. de Rougemont et Beherend le 13. fevrier dernier. Ainsi tu pourras mon cher ami donner les deux epoques en même temps à MM. Coste en leur faisant mes remercimens et mes sinceres complimens ; je desire et jespere si j’obtiens la recompense de 25,000 #ster . 6 pouvoir leur en faire passer à mon tour. Nous avons semé jus- quici, en un fond fertile, sans rien recolter. Nous avons donc l’espoir dune abondante recol- 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie 1. Des « pauvres diables » ? Au regard de ce qui suit, cette hypothèse est plausible. 2. Rature. Illisible. 3. De la main de Nicéphore. Lettre inconnue. 4. Fouque n’en avait cité que quelques lignes (V.F. p. 106). Louis Gallas en a reproduit un peu davantage (P.S.L. 6/06/1933 & L.G.15). 5. Quatorze mois séparent ce document du précédent échange entre les deux frères. Cette lacune est d’au- tant plus regrettable qu’à cette époque, les recherches photographiques de Nicéphore semblent avoir dépassé le stade des données prometteuses si souvent saluées par Claude. 6. V. 365n.
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