Niépce correspondance et papiers
674 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS J’arrive de Chasan, où je suis allé [passer] une journée. Nous avons chassé avec M r . Lemort et nous n’avons pas été bien heureux ; mon cousin m’a chargé de vous dire mille choses aimables de sa part. Adieu, mon cher oncle, je termine faute d’espace, en vous embrassant mille fois de tout mon cœur, et en vous assurant de l’attachement bien tendre et bien sincère de votre neveu I re . Niépce ://: Monsieur, Monsieur Niépce aîné chez Monsieur Piper-Barges-Builder, Hammersmith, .Hammersmith. Middlesex 1 . [N.s.m.] Repondu le 20 7 bre [1822] 2 368 Rapport (A.N. F 7 6937 dossier 10152 ). Inédit Mâcon, 26 février 1823. Le préfet de Saône-et-Loire au ministre de l’Intérieur. Préfecture de Saône et Loire Mâcon, le 26 fevrier 1823. Monseigneur, Le capitaine de gendarmerie de Saône et Loire 3 m’informe par sa lettre en date de ce jour que le 14 du courant M r . Nièpce, colonel de dragons en disponibilité 4 , demeurant à Sennecey le Grand, et le S r . Bertrand avoué à Chalon, ont fait le voyage de Lyon dans la diligence des maitres de poste. Pendant la route, ils n’ont cessé de tenir des propos sédi- tieux sans s’inquiéter de la manière de penser de ceux qui voyageaient avec eux. M. Nièpce blamait hautement la guerre d’Espagne, la regardait comme injuste et révoltante et il a même du dire que si on lui donnait le commandement d’un régiment, il aimerait mieux perdre son emploi que de faire une telle guerre 5 . 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie 1. L’adresse est de la main de Nicéphore 2. De la main de Claude. Lettre inconnue. 3. Sans doute Martenot de Lamartinière qui, dans l’ Almanach royal de 1823, figure comme capitaine de gen- darmerie de la compagnie de Saône-et-Loire à Mâcon. Ceci sous réserve que Gougeon, son prédécesseur (ALM.R. 1822), eût effectivement quitté son poste en février. Sur les 24 légions « pour le service des dépar- tements » que comptait la gendarmerie, celle de Saône-et-Loire était la 19 e . 4. David. Nous avons déjà évoqué, nous retrouverons plusieurs fois ce petit cousin de Nicéphore. Le colonel était demi-solde depuis le 25 décembre 1815 (v. App. XVI). Si nous incluons ici ce document et les trois sui- vants (formant un tout) plutôt qu’en appendice, c’est parce qu’ils illustrent parfaitement le climat qui régnait alors en France.Au demeurant,à peine trois ans plus tard,c’est à cause du colonel que Daguerre fera son entrée dans notre histoire. 5. Nous ne pouvons dire avec certitude quelles avaient été les opinions politiques du colonel en 1815.Attaché
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