Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 685 caresses de la bande joyeuse. Je suis si pressé que je n’ai que le tems de clor[r]e ma lettre pour la faire partir./. .Angleterre. ://: Monsieur, Monsieur Niépce aîné, chez Monsieur Piper-Barges-Builder, Hammersmith ; .Hammersmith. .Middlesex. .Angleterre. [N.s.m.] Répondu le 13 mai 1823 1 . 375 Lettre (A.S.R.) 2 Saint-Loup-de-Varennes, 1 er juillet 1823. Nicéphore à Claude. .Au Gras, le 1 er juillet 1823. .Mon cher ami, .Je m’empresse de répondre à ta très-chère lettre du 23 juin passé 3 ; et pour commen- cer par la chose la moins utile, la moins intéressante pour nous, quant à sa nature ainsi qu’à ses résultats 4 ; je vais avoir le plaisir de ( te ) donner quelques détails sur l’objet qui m’occupe mais d’après ton sage conseil, je m’abstiendrai de te parler désormais de cequi pourra avoir rapport à mes procédés ; car je crois m’être un peu trop expliqué là-dessus dans ma dernière lettre 5 . Je suis donc bien reconnaissant de ton attention à m’en faire appercevoir. J’ai discontinué mes épreuves trop en petit : je travaille à d’autres d’une dimension plus convenable. Après avoir vernissé une gravure à l’aqua tinta*, et l’avoir ren- due parfaitement transparente ; je l’ai lithographiée 6 ; mais, je crois m’être trop pressé, et surtout j’ai négligé une précaution nécessaire, de sorte qu’une partie de la surface de la pierre empreinte du dessin, ne se trouvant pas en contact avec l’acide, par cequ’elle n’était 1. De la main de Claude. Document inconnu. 2. Publ. in U (doc. 19). 3. Lettre inconnue. 4. Propos qui, s'ils traduisent les soucis financiers qui accablent l'inventeur, laissent également présager l'an- nonce de résultats importants dans les lignes qui suivent. Il est en effet très rare que Nicéphore commence par parler de ses propres travaux. 5. Vraisemblablement de la mi-juin, cette lettre est malheureusement inconnue. 6. Ne pas en déduire que Nicéphore parlait de lithographie. Nous verrons qu’il faisait la différence entre son procédé qui lui permettait d’obtenir des images dans le bitume de Judée sur la pierre, et les traitements qu’il faisait subir à cette image. Ces traitements qui s’appliquaient à la pierre étaient appelés par lui « litho- graphie » et consistaient donc à « lithographier ». Dans le premier cas, l’image était uniquement dans le bitume, lors des opérations suivantes elle se transposait dans la pierre et c’est seulement là que, selon Niépce, il y avait « lithographie ». Ainsi, il faut garder à l’esprit que sous la plume de Niépce, les mots litho- graphie et lithographier ne concernent que les traitements qu’il fait subir à la pierre portant l’image au bitume, c’est-à-dire la gravure à l’acide. 375 1815 1824 1 8

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