Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 733 .Middlesex. .Angleterre. [N.s.m.] Repondu le 18 aout 1825 1 . 393 Extrait d’acte de naissance (A.D.S.L.). Inédit Saint-Loup-de-Varennes, 26 octobre 1825. Naissance de Joseph Nicéphore Eugène Niépce. Nom : Niépce Prénoms : Joseph Nicéphore Eugène. Lieu : Saint-Loup-de-Varennes. Année : 1825. Jour : 26 octobre. Heure : 7 heures du matin. Parents : Fils légitime de Jacques Marie Joseph Isidore Niépce, ex-garde du corps, et de Barbe Eugénie de Champmartin, son épouse, rentière. Autres renseignements : Témoin : Joseph Nicéphore Niépce, rentier, grand-père de l’enfant, âgé de 60 ans, domicilié à Saint-Loup-de-Varennes. 394 Lettre (A.S.R.) 2 Paris, 8 novembre 1825. Vincent Chevalier à Nicéphore. Monsieur, J’ai remis aujourd’hui le prisme monté en caisse à la personne qui me l’a apporté (et qui m’a acquitté les 30f. sa valeur ). Je pense que cette monture vous satisfera, le foyer de votre prisme est bien court il doit vous donner les images très petites 3 . Cette personne m’a dit que vous etiez parvenu à fixer les rayons de la chambre obscure sur tel corps que vous desirez 4 . Cette découverte m’a paru si étonnante que j’ai pensé qu’elle se trompait, et à moins que vous ne me donniez l’affirmative je n’y croirai pas encore ! 1. De la main de Claude. Lettre inconnue. 2. Publ. in U (doc. 32). 3. Nous apprendrons que ce prisme a un foyer de 15 pouces soit environ 40 cm (v. 395). Pour Chevalier qui n’imagine pas l’application que Nicéphore veut en faire,cette distance d’une part conduit à des images qu’il juge petites, d’autre part est trop courte pour que le dessinateur puisse se placer aisément dans la chambre à rideaux. 4. On ignore qui était ce commissionnaire. Il pouvait s’agir de M. de Boissieux (v. 395n), de M. de Champmartin (v. 404n), du comte de Mandelot (v. 405n), etc. Nous croyons devoir exclure le colonel David Niepce qui, apparemment, ne rencontra Chevalier que deux mois plus tard. Ce propos de Chevalier est de première importance en ce qu’il contredit la fable selon laquelle lui et son fils Charles auraient « témoigné l’excessive surprise que leur causait une nouvelle aussi extraordinaire » en janvier 1826 (v. App. XVI). 393 1824 1829
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