Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 897 A Châlons sur Saône. 493 Brouillons de préface. S.l.n.d. 1 Nicéphore se propose d’entreprendre un ouvrage sur l’héliographie. Pièce n° 1 (A.S.R.) 2 .Je désigne, sous le nom d’héliographie, la découverte qui fait l’objet de cet ecrit. Elle est due à l’observation d’un phénomene de la lumiere inappercu jusqu’à ce jour 3 ; elle est le fruit de plusieurs années de recherches sur la solution d’une question qui en dérive ; celle de trouver dans les émanations du fluide lumineux, un agent susceptible d’em- preindre d’une maniere exacte et durable, avec toutes les dégradations de teintes du noir au blanc, les images transmises par les procédés de l’optique. Pièce n° 2 (M.N.N.) 4 .Introduction. .Je désigne, sous le nom d’héliographie, la découverte qui fait l’objet de cet ecrit ( ouvrage ) . Elle est due à l’observation d’un phénomène de la lumiere, presque inappercu jusqu’ici ; elle est le fruit de plusieurs années de recherches sur la solution d’une question également intéressante et curieuse qui en dérive, celle de trouver dans les émanations du fluide lumineux, un agent susceptible d’empreindre d’une maniere exacte et durable, les images transmises par les procédés de l’optique ; de les empreindre je ne dis pas, avec l’éclat et la diversité de leurs couleurs, mais avec toutes les dégradations de teintes du noir au blanc. Je pense en éffet, que, s’il n’est pas impossible de découvrir, à l’aide de combinaisons chimiques une substance phosphorescente qui jouisse de la singuliere propriété de retenir les rayons colorés du prisme, il serait bien difficile de se procurer de la sorte, une emprein- te qui ne s’altérât pas promptement, je me propose toutefois, de hasarder là dessus quelques idées à la fin de cet ouvrage ( écrit ) ; au reste ( mais ) bien loin de prétendre ravir à la nature le brillant coloris dont elle revêt ses images ( au brillant résultat qu’elles sem- blent présager, il me suffirait d’avoir pu obtenir celui que j’avais en vue, ) il me suffirait d’avoir pu les reproduire en décolorant son pinceau ( atteindre le but que je m’étais propo- sé ) , mais ( et ) , je ne me flatte même ( à beaucoup près ) pas ( point ) d’y être parvenu ( entie- rement, ) aussi heureusement que je l’eusse désiré : deux raisons m’en ont empêché. 492 1824 1829 1. Le choix de Kravetz (U préface) de situer ces pièces en septembre 1829 est assez convaincant. En effet, Niépce prévoit dans les plans de l’ouvrage (v. 494) de relater des expériences, comme celles avec l’iode, qui ne datent que de l’été 1829. Par ailleurs, en novembre 1829, la proposition d’association avec Daguerre interdira à Niépce de divulguer ses résultats. Ainsi placées, « Introduction » et « Division de l’ouvrage » for- ment un ensemble cohérent avec le reste des documents datés de cette période. 2. Publ. in U p. 275. Ce premier brouillon paraît être une ébauche du suivant. 3. Ce phénomène est ce que l’inventeur appelle :« l’action solidifiante de la lumière »,principe de base du pro- cédé au bitume de Judée. Le brouillon qui suit précise : « presque inapperçu ». On se souvient en effet que le 20 avril 1817 (v.302) Nicéphore indiquait avoir lu la description d’un effet semblable à propos de la résine de gaïac (perte de solubilité dans l’alcool sous l’action de la lumière). 4. Publ. in P.G.H.1 (p. 184) ; antérieurement (épuré des ratures) in G.P. p. 72. Fouque, à qui Isidore en fit cadeau en février 1867 (v. S. 16), s’est contenté d’y faire allusion (V.F. p. 247), sans en reproduire une ligne. Ce docu- ment est en outre connu par une copie de la main d’Isidore conservée en Russie ; publ. in U (doc. 85). 5. Harmant a lu et transcrit dès .

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