Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 917 503 1824 1829 choses très-bien mais aucune des finesses 1 de l’original dans les plus grandes lumières n’y sont fixées ; cela vient je ne puis en douter de la reflexion des rayons di[...] divergens que renvoye votre plaque planche de métal ; peut être aussi que le calorique se communique trop facilement dans les molécules de votre corps absorbant. Je l’avais déjà pensé en voyant votre essai de point de vue d’après nature 2 ; les grandes lumières ont dévoré les petites nuances qui ont dû se trouvé parmis. La couleur locale de la substance, jointe à la reflexion métallique, ont sans doute contribué à embraser tout ce qui se trouvait au centre des grandes lumières, et c’est la véri- table cause sans doute, à laquelle il sera possible de remédier. J’ai vu aussi M r . Lemaitre ; je ne lui ai pas caché que je ne croyais pas la chose assez avancée pour s’occuper des moyens de gravure, et qu’en second lieu, selon moi, le secours du graveur burin ne deviendrait nécéssaire qu’autant qu’il serait impossible de parvenir autrement ; en effet, aussitôt qu’il sera indispensable d’y mettre le talent d’un graveur, la découverte perdra tout son intérêt. La nature a ses naïvetés, qu’il faut bien se garder de détruire ; il s’agira // seulement de la choisir, en raison des possibilités des moyens ; la grande habitude que j’ai de me servir de la chambre noire, vous offrira à cet égard, ce qui est nécéssaire. Mon avis est que nous étudions ce procédé, de manière à ce qu’il fasse époque ; pour celà, il faudra le présenter avec toute sa simplicité, il sera toujours tems d’en faire toute autre application. Je désirerais savoir comment vous pensez que nous allons opérer ; si vous avez l’in- tention de venir pour celà à Paris, ou si vous pensez que nous communiquerons par écrit ; veuillez me dire ce que vous avez l’intention de faire à ce sujet. Veuillez agréer, je vous prie l’assurance de tous mes sentimens distingués. Daguerre. ( P.S. Veuillez présenter mes hommages à Madame et recevoir milles choses honnêtes de ma femme. M. M N. R. de l’O. n° 1 a Chalon sur Saône ) (Ecrit de la main de M r . Niepce Répondu le 20 9 bre 1829. Ecrit au même le 23. 9 bre . en lui envoyant les bases du traité provisoire d’association. Ecrit au même le 30 9 bre . 1829) 3 [...] 1. Et non traites. 2. Daguerre parlait du « point de vue d’après nature » que Nicéphore lui avait envoyé début octobre (v. 496). 3. Ces trois lettres ainsi que cet exemplaire des « bases du traité provisoire » sont inconnus.

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