Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 965 The views are Mount S t Gothard, and Rheims Cathedral 1 I am, very respectfully, Your obedient servant J. Smith 2 . This letter will admit yourself and a friend, but is not transferable. Open from 1 till 4. F. Bauer, Esq. F. Bauer Esq. [N.s.m.] Diorama. M r . Smith. London April 17 th 1830. 3 N° XI 4 . 520 Lettre (M.N.N.) 5 Saint-Loup-de-Varennes, 18 avril 1830. Nicéphore à Curley. .Au Gras, le 18. avril 1830. .Je vous remercie bien, cher cousin, de l’empressement que vous avez mis à voir M r . Borne, et à nous faire part du résultat de votre entrevue avec lui. Vos observations sur cequi s’y rattache sous le rapport de nos interèts gravement compromis dans les precedentes opéra- tions, nous semblent on ne peut pas plus justes ; aussi nous savons-vous bien bon gré de ne les avoir pas passées sous silence. Personne plus que M r . B.. 6 n’était dans le cas d’en rece- voir la confidence, et de les transmettre a leur véritable adrèsse 7 . Nous avons conféré ensemble là dessus 8 , et Isidore a ecrit à ce Monsieur, d’après vos propres inspirations, c’est à-dire, dans le sens de votre lettre. Sa réponse ne se fera pas attendre longtemps, je l’espè- 1. La Vue intérieure de la Cathédrale de Reims avait été exposée à Paris du 15 mai au 27 octobre 1828, la Vue du Saint-Gothard du 27 juillet 1828 au 3 août 1829 (G.P.2). 2. John Smith ou Arrowsmith (1790-1873), était le beau-frère de Daguerre. C’est à lui qu’avait été délivré le brevet anglais du Diorama, le 10 février 1824. En 1823, le Repository of Art de Ackermann, le présentait comme cartographe (H.&A.G. p. 6). 3. De la main de Bauer. 4. V. 436n. 5. Publ. in T.P. (p. 10). 6. Borne. 7. La lettre de Curley nous est inconnue. Ces « précédentes opérations » évoquées avec Maître Borne, étaient probablement les ventes de l’année 1828, mais nous ne pouvons l’affirmer. Ces ventes n’avaient pas permis à Nicéphore de se libérer de ses dettes. Il est évident que Curley se voyait une nouvelle fois chargé de la recherche d’un bailleur de fonds. On rapprochera utilement les propos sibyllins que Nicéphore tient ici, des éclaircissements fournis quelque huit mois plus tard (v. 529). Quant à la « véritable adresse » en question, nous ne pouvons dire si Curley pensait déjà à son « ami » Fevret de Saint-Mémin. 8. La suite de la lettre permet de comprendre que Curley lui avait rendu visite dans les derniers jours de mars. 519 1830 1833

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