Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 975 sensible, le 36 ( calorique ) que nous ajoutons dilate la 38 ( l’air ) environnant ce qui rev[ient] a peu pres pour cela au même 1 . Quand au 45. ( vernis ) dont vous me parlez je combat seulement la maniere de l’appliquer 2 la transparance du corps pose de cette mani ainssi n absorbe que difficilement le 46. ( lumière ) par le 76 ( frottement 3 ) l’absorption est bien plus déterminée. Ensuite la couche de on peut mettre la couche de cette maniere 3 fois plus mince, ce qui nous ai bien prou- vé preferable, soyez bien persuade que si vous avez obtenu des differences sensible en faveur du 45 ( vernis ) cest que le 70 ( résine ) de comparaison netait pas au degré nécessai- re 4 , ici jai reconnu que l’on ne pouvait établir aucune comparaison cependant jai multiplier un grand nombre de fois les meme [comparaisons] ces meme essais. // J’avais pensé un moment que les molécules liés de cette maniere pourrait avoir plus de tendance a se rompre mais lexperience ma prouvé le contraire. Je me fais terminer en ce moment un microscope convenable a notre genre d’oppérer, je ne me suis pas pressé de faire faire le verre pour Monsieur votre fils 5 . Comme dans celui que je fais faire il y aura 6 ou 8 verre de rechange il me sera plus facile de voir quel sera le gros- sis[ement] le plus convenable, je vous le ferez parvenir avec le diaphragme et vos deux glaces dépolies 6 . Press[er] de vous donner de mes nouvelles je finis a la hate, ma prochaine lettre jespere aura plus d’interet, veuillez je vous prie m’ecrire quel sont les resultats que vous avez obte- nus comme nous ne suivons pas tout a fait la même route c[est] le seul [m...] 7 de faire des progres. Recevez Monsieur et ami l’assurance de mes sentimens les plus affectueux Votre associé Daguerre P S. Dites mille choses aimable de ma part [ainsi] que de ma femme a Madame Niepce [ainsi] que Monsieur votre fils et son epouse. J’avais l’intention d’aller vous voir mais il vaut mieux attendre que nous puissions opperer avec le 13 [chambre noire] 8 . 1. Nous retrouverons jusqu’en février 1831 cette idée de Daguerre, à savoir que la « pesanteur de l’air », autre- ment dit la pression, intervient dans le processus de formation des images (v. 527, 528, 530). 2. Ici débute une opposition entre les deux associés sur la manière d’étendre le vernis.Daguerre prône la tech- nique d’étalement du bitume à sec tandis que Nicéphore continue de préférer celle des vernis.Nous retrou- verons ce désaccord dans les lettres 527, 531, 541 et 545. 3. Nicéphore traduira toujours ainsi le n° 76 (« électrisation de la planche par la résine en poudre »). 4. On comprend bien ici que la comparaison entre les deux techniques (vernis ou étendage à sec) est faite non pas avec du bitume mais avec une résine qu’il faut transformer jusqu’à un certain état, ce qui confirme que depuis la visite de Daguerre à Chalon, les deux associés n’utilisent plus de bitume. 5. Les deux hommes avaient décidé de tenter d’obtenir des images à l’aide d’un microscope. Daguerre se chargera de faire fabriquer deux microscopes solaires, l’un destiné à Nicéphore (v. 527, 528, 531), l’autre à Isidore (v.530) qui servira à partir de l’été 1831 (v.538, 542, 544, 545).Daguerre de son côté utilisera le micro- scope pour obtenir des images négatives avec des plaques d’argent recouvertes d’iodure d’argent (v. 532). 6. V. 486. 7. Moyen . 8. Comme annoncé en mai (v. 523), Daguerre était venu avec une chambre noire (v. 526). 525 1830 1833

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