Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 12 6 3 S. 27 S. 27 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Chalon-sur-Saône, 9 mai 1867. Fouque à Isidore. Chalon s/S, 9 mai 1867 Cher Monsieur Niepce, Je vous confirme ma lettre en réponse à la vôtre du 17 avril, relative au portrait de votre père. J’attends, avec une vive impatience, ce qui a été décidé à l’égard de ce portrait. Plus que jamais, je persiste à ce qu’il soit le complément de mon livre et qu’il ne soit pas employé à un autre ouvrage ; je ne veux pas que l’on suppose que j’ai pris le portrait fait pour une autre publication ; celui de mon livre doit être, comme mon livre, un objet n’ayant aucun rapport avec ce qui a été fait et se fera. Car, grâce à vos documents, mon œuvre est tout à fait distincte de ce que l’on a dit sur votre père, qui a été calomnié, criti- qué et présenté sous un faux jour par ceux-là même qui ont semblé prendre sa défense ; voire même la notice de M. Figuier, que je relisais encore hier, et pour la composition de // laquelle il a été très mal informé. A propos de M. Figuier, il dit dans sa courte notice, “qu’il arriva un jour qu’une cuiller d’argent laissée par mégarde (par votre père) sur une plaque d’argent iodée, y marqua son empreinte sous l’influence de la lumière ambiante”. Ce fait est-il vrai ? En avez vous été témoin ? Veuillez me dire quand et comment cela a eu lieu. Ce fait est répété par d’autres écrivains ; et ce qu’il y a de plus joli, c’est que l’un d’eux, en attribuant la chose à votre père, la représente dans sa gravure comme étant arrivée à Daguerre. Dans sa lettre à M. Lemaître, du 17 janvier 1827, M. votre père qualifie M. de Champmartin de son beau-frère : je crois que c’est une erreur ; dites moi, je vous prie la vérité à ce sujet. Dans la même lettre il est question du comte de Mandelot. Qu’est-ce que ce M. de Mandelot ? Dans sa lettre du 8 décembre 1825, M. votre oncle, il y a ceci : “Je désire bien vive- ment que l’ami de M. Carbillet puisse te renvoyer des épreuves qui puisse laisser voir le trait d’une manière sensible...” Qu’est-ce que cet ami de Carbillet ? Qu’est-ce que le colo- nel Ternoud ou Ternant ? // dans sa lettre du 17 mars 1820, votre oncle dit : “le procédé...à l’aide le l’h...oui” 1 qu’était cette substance indiquée par ces de cette façon l’h... oui ? Dans son autre lettre du 3 septembre 1824, votre oncle a employé les mots italiens sui- vants : mezo tinto. Plus loin il dit : “car ma pauvre bourse a fait, comme dit ma sœur, lut- timo sforzo di paillasso” 2 . Donnez moi, je vous prie, la date exacte ( de la mort ) de votre père. Vous l’indiquez dans un endroit sous la date du 3 juillet 3 et dans un autre sous celle du 5 ; laquelle est la vraie. Donnez moi aussi la date du décès de votre oncle Claude ; elle est indiquée [...] tantôt en janvier, tantôt en février 1828 4 . . 1. Déchiffrage erroné (v. 345n.) qui ne fut évidemment pas contredit par Isidore, puisque Fouque a fait impri- mer la chose telle quelle (V.F. pp. 105, 114). 2. Déchiffrage également erroné (v. 383n.). 3. I.N. p. 3. 4. D’après la date (10 février) publiée par Fouque (op cit. p. 153), il faut croire qu’Isidore se contenta d’inter- préter grossièrement l’extrait d’acte de décès qu’avait envoyé Bauer (v.458).Fait d’autant plus étonnant que dans sa brochure de 1841, il avait, à juste raison, fixé la mort de Claude au 5 février (I.N. p. 10).

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